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Yémen : les forces américaines et britanniques ont frappé les Houthis, Moscou dénonce des «objectifs destructeurs»

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont effectué ce 12 janvier des frappes sur les Houthis au Yémen, qui ont multiplié ces dernières semaines les attaques de navires en mer Rouge, en solidarité avec Gaza.


Mise à jour automatique

  • vendredi 12 janvier

    13h35 CET

    Des frappes «illégitimes» selon le Kremlin

    «Nous les condamnons», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov devant la presse, assurant que les frappes anglo-saxonnes contre les Houthis sont «illégitimes» au regard du «droit international».




    Le Kremlin dénonce les frappes «illégitimes» des États-Unis et du Royaume-Uni contre les Houthis


  • 12h15 CET

    Les Houthis responsables de l’escalade, selon la France

    Les rebelles Houthis au Yémen portent selon Paris «la responsabilité extrêmement lourde de l’escalade régionale», a estimé Paris. 

    La France, qui a déployé une frégate dans la zone, «exige que les Houthis mettent fin immédiatement» à leurs attaques et rappelle que les Etats ont «le droit» d’y réagir, selon un communiqué de son ministère des Affaires étrangères. 

    Paris «continuera à assumer ses responsabilités et à contribuer à la sûreté maritime dans cette zone en lien avec ses partenaires», ajoute le Quai d’Orsay, rappelant que la frégate Languedoc avait détruit des drones dans la zone en décembre.

    Le 11 janvier, le vice-amiral Emmanuel Slaars, commandant des opérations françaises dans l’Océan indien, avait précisé que le dispositif militaire de la France en mer Rouge restait «sous commandement français», sans «aucune subordination» au partenaire américain. Il avait en revanche évoqué «une répartition géographique intelligente des efforts».

  • 12h05 CET

    Alors que les Houthis ont été visés par une force multinationale menée par Londres et Washington, l’Iran a fermement condamné une «violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Yémen». Les Houthis ont averti que les États-Unis et le Royaume-Uni avaient commis «la plus grande folie de leur histoire».




    Le Hezbollah et l’Iran condamnent «l’action arbitraire» américano-britannique contre les Houthis


  • 11h58 CET

    Les Houthis rapportent 73 raids

    «L’ennemi américano-britannique […] a mené 73 raids, ciblant la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Hodeidah, Taïz, Hajjah et Saada. Ces raids ont entraîné la mort de cinq martyrs et blessé six autres membres de nos forces armées», a déclaré le porte-parole des Houthis Yahya Saree sur son compte X (ex-Twitter), affirmant que cette «agression» ne resterait pas sans réponse.

  • 11h51 CET

    Washington, Londres et huit alliés disent vouloir «la désescalade»

    Les États-Unis, le Royaume-Uni et huit de leurs alliés ont assuré dans une déclaration commune ce 12 janvier que leur but restait «la désescalade des tensions» et «la restauration de la stabilité en mer Rouge» après les frappes américano-britanniques contre les Houthis au Yémen.

    «Les actions d’aujourd’hui démontrent un engagement commun pour la liberté de navigation, le commerce international et la défense de la vie des marins face à des attaques illégales et injustifiables», ont déclaré les gouvernements des dix pays (Australie, Bahreïn, Canada, Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Royaume-Uni et États-Unis).

    «Notre but reste la désescalade des tensions et la restauration de la stabilité en mer Rouge, mais que notre message soit bien clair : nous n’hésiterons pas à défendre des vies et à assurer la libre circulation du commerce dans l’une des voies navigables les plus importantes du monde face à des menaces persistantes», ajoute la déclaration.

  • 10h40 CET

    Moscou dénonce des «objectifs destructeurs»

    La porte-parole de la diplomatie russe a condamné les frappes menées pendant la nuit au Yémen par les États-Unis et le Royaume-Uni contre les rebelles houthis, dénonçant une mesure menant à «l’escalade» et ayant des «objectifs destructeurs».

    «Les frappes des États-Unis au Yémen sont un nouvel exemple de la déformation par les Anglo-Saxons des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et d’un mépris total du droit international au nom d’une escalade dans la région pour atteindre leurs objectifs destructeurs», a écrit sur Telegram Maria Zakharova.

  • 10h36 CET

    La Chine «préoccupée»

    «La Chine est préoccupée par l’escalade des tensions en mer Rouge», a déclaré une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning.

    «Nous exhortons les parties concernées à rester calmes et à faire preuve de retenue afin d’éviter une expansion du conflit», a-t-elle ajouté. Et de poursuivre : «La mer Rouge est un passage important pour la logistique internationale et le commerce de l’énergie.»

    «Nous espérons que les parties concernées pourront toutes jouer un rôle constructif et responsable dans la protection de la sécurité et de la stabilité régionales de la mer Rouge, conformément aux intérêts partagés de la communauté internationale», a-t-elle poursuivi.

    Pékin exhorte «toutes les parties à maintenir ensemble la sécurité des voies navigables internationales et à éviter de harceler les navires civils, ce qui est préjudiciable à l’économie et au commerce mondiaux».

  • 09h00 CET

    L’Arabie saoudite a déclaré suivre «avec beaucoup d’inquiétude les opérations militaires en mer Rouge et les frappes aériennes sur un certain nombre de sites» au Yémen. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a appelé «à la retenue et à éviter l’escalade».

  • 08h50 CET

    L’Iran dénonce une «action arbitraire»

    L’Iran a condamné les frappes aériennes menées dans la nuit par les États-Unis et le Royaume-Uni contre des cibles des rebelles houthis au Yémen, estimant qu’il s’agissait d’une «action arbitraire» et d’une «violation flagrante de la souveraineté» de ce pays.

    Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a «condamné fermement les attaques militaires menées par les États-Unis et le Royaume-Uni contre plusieurs villes du Yémen».

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8h17 CET

Des frappes américaines et britanniques visant des villes yéménites ont eu lieu dans la nuit du 12 janvier, impliquant des avions de combat et des missiles Tomahawk.

Quatre frappes aériennes ont été menées sur une base aérienne militaire près de l’aéroport international de Sanaa, la capitale du Yémen.

Cinq frappes aériennes ont ciblé les Houthis à l’est de Hodeidah. Des frappes ont également été menées contre des cibles dans la ville elle-même, située sur la côte de la mer Rouge, à l’ouest du pays, et à la périphérie du port.

L’aéroport de Hodeida a été touché par huit frappes aériennes. La ville de Taiz, dans le centre du Yémen, a été bombardée et deux autres frappes aériennes ont touché un camp militaire à l’est de la ville de Saada, au nord.

Joe Biden «n’hésitera pas» à «ordonner d’autres mesures» pour protéger l’Amérique et le commerce international, selon le communiqué de la Maison Blanche.

Biden revendique un «succès»

Le président américain a revendiqué un «succès». Il a précisé que cette opération «défensive», menée en réponse aux attaques des Houthis contre des navires marchands transitant en mer Rouge, avait obtenu le «soutien» de l’Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.

Un haut responsable gouvernemental américain cité par l’AFP a assuré que les frappes américaines et britanniques contre les Houthis au Yémen avaient visé «spécifiquement» des «infrastructures de missiles, de radars et de drones».

Il a répété que selon les États-Unis, l’Iran était «l’un des principaux sinon le principal soutien» du groupe Ansar Allah, et que Téhéran lui avait fourni à la fois les armements et des renseignements utilisés pour les frappes.

Les États-Unis ont, selon ce haut responsable qui a requis l’anonymat, une «responsabilité historique particulière dans la défense» des grandes voies maritimes du commerce international. Il a indiqué que Joe Biden avait demandé le 1er janvier à son équipe de sécurité nationale de préparer des options militaires, ajoutant que le président avait décidé de mener les frappes après une attaque des Houthis le 9 janvier.

Les Houthis ont répliqué avec des missiles de croisière contre des cibles américaines et des milices alliées à l’Iran ont visé des bases de l’armée américaine en Irak. 




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