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Paris : les forces de l’ordre déployées pour le «démantèlement définitif» de la colline du crack

Un important dispositif de sécurité est déployé dans le nord-est de la capitale afin de procéder à l'évacuation de centaines de toxicomanes installés dans des conditions insalubres en bordure du périphérique parisien.

«Sur mon instruction, le préfet de police procède au démantèlement définitif ce matin du “campement du crack” du square Forceval à Paris. 1 000 policiers seront déployés afin que ce campement ne se reconstitue pas ailleurs. Un moment important pour l’ordre public rétabli à Paris», a écrit le 5 octobre au matin le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Comme en témoignent des vidéos filmées sur place, l’opération a commencé juste avant le lever du jour, avec l’arrivée de plusieurs véhicules de la gendarmerie dans ce quartier du XIXe arrondissement de la capitale.

«Evacuation en cours du square du crack dans le nord de Paris. Plusieurs centaines de consommateurs sont pris en charge dans des bus», a rapporté le journaliste Clément Lanot aux alentours de 7h ce matin.

Encadrée par un dispositif de sécurité comprenant la présence de nombreux gendarmes, l’évacuation semble s’être déroulée dans le calme, comme on peut le voir sur d’autres images partagées par le journaliste sur place.

Le quartier de «la colline du crack», où étaient jusqu’alors installés plusieurs centaines de toxicomanes dans des conditions d’extrême précarité et d’insalubrité, est situé à la lisière de différentes villes de Seine-Saint-Denis, dont Pantin et Aubervilliers. 

Selon une information de BFM, «les personnes recherchées seront interpellées, tout comme les étrangers en situation irrégulière, qui seront placés en centre de rétention administrative en vue de leur expulsion».

Au mois de septembre 2021, un rempart avait été dressé entre la capitale et sa banlieue proche pour contenir le flux des usagers de drogues. Le double mur de parpaings alors mis en place avait pour vocation de boucher un tunnel reliant, sous le boulevard périphérique, Pantin à Paris, et a sa présence a conduit à la stagnation des toxicomanes dans le square Forceval, en lisière de Paris.




Afflux de toxicomanes à Paris : un mur dressé entre la capitale et sa proche banlieue (VIDEOS)


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