Dans un discours, l'ayatollah Ali Khamenei a indiqué que les États-Unis et Israël étaient mis en échec face à l'Iran. Le guide suprême a toutefois insisté sur l'importance de faire face à la «guerre douce» imposée par ses ennemis par le biais du système médiatique.
Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a promis de «finir le travail» contre l’Iran avec le soutien du président américain Donald Trump, l’ayatollah Ali Khamenei a tenu à répondre aux menaces de l’État hébreu.
A l’occasion de l’anniversaire du soulèvement populaire de Tabriz, le 18 février 1978, le guide suprême iranien a prononcé un discours dans lequel il a déclaré que les Etats-Unis «ne peuvent pas tolérer le fait que la nation iranienne, en se tenant debout et en protestant contre leur oppression et leur agression, ait établi un gouvernement qui, après 46 ans, s’est renforcé de jour en jour». L’Iran a d’ailleurs célébré le 46e anniversaire de la République islamique le 11 février dernier.
Faire face à la guerre douce
Le leader iranien a insisté sur le fait que son pays avait les capacités militaires pour faire face à un conflit contre les États-Unis et Israël. «Nos alliés comme nos ennemis sont conscients de ce fait, et la nation (iranienne) se sent en sécurité dans cette affaire. Par conséquent, notre problème actuel n’est pas la menace militaire de l’ennemi, mais plutôt la menace posée par la guerre douce», a-t-il indiqué. La notion de guerre douce renvoie ici à la manipulation des opinions publiques par le biais des médias, afin de provoquer des divisions et de semer le doute sur «les fondements de la Révolution islamique et sur l’importance de la détermination face à ses ennemis», a précisé Ali Khamenei.
Le guide suprême a affirmé que malgré les nombreuses mesures prises par les ennemis de l’Iran, le pays des mollahs reste déterminé à maintenir ses positions. Pour ce faire, il a ainsi rappelé que «notre Révolution, dans son vrai sens, représente la bataille de la «lumière contre les ténèbres» et de la «vérité contre le mensonge», qui «vise à élever la nation iranienne, à améliorer son avenir et à démontrer son identité nationale».
Il a enfin martelé que l’Iran avait démontré sa force de résistance et de résilience face aux nombreuses attaques.
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