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Cessez-le-feu au Liban : Beyrouth convoque l’ambassadeur des États-Unis pour faire pression sur Israël

Cessez-le-feu au Liban : Beyrouth convoque l'ambassadeur des États-Unis pour faire pression sur Israël

Le Premier ministre libanais a reçu le 27 janvier l'ambassadeur des États-Unis Lisa Johnson et le général américain Jasper Jeffers qui supervise l'application du cessez-le-feu. Najib Mikati a demandé que «des pressions» soient exercées «pour stopper les agressions israéliennes».

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Alors que le cessez-le-feu entre le Hezbollah et l’armée israélienne devait prendre officiellement fin le 26 janvier – marquant le retrait de Tsahal du pays du Cèdre – les États-Unis ont annoncé son prolongement jusqu’au 18 février. Face à ce changement, le Premier ministre sortant libanais a convoqué l’ambassadeur des États-Unis.

Najib Mikati, a reçu le 27 janvier l’ambassadeur américain à Beyrouth, Lisa Johnson, ainsi que le général de division américain, Jasper Jeffers, qui dirige le comité international de surveillance chargé de superviser la mise en œuvre et le suivi du cessez-le-feu entre le mouvement chiite et Tsahal.

«Le Liban a mis en œuvre les mesures requises par l’accord, mais Israël tarde à appliquer ses dispositions et continue de violer la résolution internationale 1701», a insisté le chef du gouvernement libanais. «Après consultation avec le président de la République et le président de la Chambre, pour ne donner à Israël aucune excuse pour ne pas se retirer de tout le territoire libanais, le gouvernement a accepté de continuer à travailler sur la base de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février», a néanmoins déclaré Najib Mikati.

Pour éviter un scénario similaire à celui du 26 janvier lorsque l’armée israélienne a tiré sur des Libanais tentant de rejoindre leur domicile, faisant plus de 22 morts dont deux soldats de la Troupe, Najib Mikati a demandé que «des pressions» soient exercées «pour stopper les agressions israéliennes, les violations répétées et garantir le retrait complet d’Israël des territoires occupés dans le sud».

Commentant les propos du Premier ministre, le chef du Parlement libanais Nabih Berry a affirmé dans un communiqué : «La vérité est que j’ai conditionné (au nouveau délai du 18 février pour le retrait israélien du sud du Liban) un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des violations, la destruction des maisons entre autres, ainsi que l’engagement concernant la question des prisonniers».

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