Selon le Financial Times, Elon Musk travaillerait à obtenir la chute du Premier ministre britannique, Keir Starmer, touché par un scandale de viol dans la ville britannique de Telford. Il compte s'appuyer sur le parti Reform UK, au leader actuel duquel, Nigel Farage, il cherche un remplaçant.
L’entrepreneur américain Elon Musk a discuté en privé avec ses alliés de la possibilité d’évincer Keir Starmer du poste de Premier ministre britannique avant les prochaines élections générales, a rapporté le 9 janvier le quotidien britannique Financial Times, citant des sources bien informées. Selon ces renseignements, le patron de Tesla, SpaceX et X chercherait à s’assurer le soutien de mouvements politiques britanniques alternatifs – en particulier le parti populiste de droite Reform UK – pour obtenir le remplacement de Keir Starmer.
Dans le même temps, selon le FT, Elon Musk étudie les candidats susceptibles de prendre la tête de ce parti britannique en remplacement de l’actuel leader Nigel Paul Farage, avec lequel l’entrepreneur américain s’est brouillé.
Le 2 janvier, le quotidien britannique The Telegraph a rapporté qu’au moins un millier de filles avaient été violées par des gangs à Telford, tandis que des crimes similaires ont été découverts dans d’autres villes du Royaume-Uni. Selon le quotidien britannique, ni les chefs de police ni les procureurs n’ont eu à répondre de leur incapacité à mettre un terme à ces crimes.
Le 3 janvier, Elon Musk a qualifié le Premier ministre britannique de «complice de viols massifs en échange de votes». Il a souligné qu’au Royaume-Uni, la police avait besoin de l’approbation du Service du produit du crime du Royaume-Uni pour engager des poursuites pour des crimes graves tels que le viol, et qu’à l’époque des viols, ce service était dirigé par Keir Starmer.
Starmer was deeply complicit in the mass rapes in exchange for votes.
That’s what the inquiry would show. https://t.co/IVML26ygAg
— Elon Musk (@elonmusk) January 6, 2025
Le 7 janvier, alors que le scandale a éclaté, l’entrepreneur américain a qualifié sur le réseau social X le Premier ministre britannique de «mal».
De plus, Elon Musk a publié un post sur X le 6 janvier, donnant des exemples de ce qu’il considère comme une ingérence du Royaume-Uni dans l’élection présidentielle américaine. Cette réponse était destinée au président français Emmanuel Macron qui, également le 6 janvier, dans un discours aux ambassadeurs, a accusé Elon Musk d’«ingérence directe dans les élections», notamment en Allemagne.
«Oh, comme cette fois où Starmer a traité Donald Trump de raciste et a dit que le gouvernement britannique devrait tout faire pour l’arrêter?» a écrit l’entrepreneur américain sur son compte. «Ou lorsque Starmer a envoyé des membres du Parti travailliste britannique faire campagne aux États-Unis contre le président Trump cette année ?» a-t-il ajouté.
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