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Eoliennes en mer : la ville des Sables-d’Olonne consulte ses administrés

Face à la multiplication des projets de parcs éoliens au large des côtes françaises, la mairie des Sables-d’Olonne a préféré prendre les devants et demander aux Sablais leur avis. La marge de manœuvre des élus locaux reste toutefois limitée.

«Seriez-vous favorable à la construction d’un parc éolien en mer visible depuis la plage et les côtes des Sables-d’Olonne ?» Telle est l’une des cinq questions qui sera posée aux Sablais lors d’une consultation populaire qui se tiendra du 18 au 26 novembre. Face à l’avancée des projets de construction de parc éoliens en mer, le long du littoral français, la mairie avec à sa tête Yannick Moreau (DVD) a décidé de prendre la température au sein de ses administrés.

Si l’installation d’aéromoteurs au large des Sables-d’Olonne n’est pas encore à l’ordre du jour, la ville balnéaire est d’ores et déjà cernée par les projets, avec le parc de l’île d’Yeu et de Noirmoutier au nord et celui au large concernant l’île de Ré et d’Oléron au sud. Des projets d’implantation d’éoliennes qui, comme tous les autres, font couler beaucoup d’encre. «On sent, ici ou là, des projets d’installations de champs marins éoliens entre l’île de Ré et l’Ile d’Yeu, sans qu’on ait de détails particuliers sur le sujet», a indiqué le premier adjoint Armel Pécheul à Ouest-France.

Des pêcheurs aux défenseurs de la faune et de la flore marine, en passant par les collectifs de riverains, les oppositions ont retardé l’émergence des premières fermes éoliennes. Une situation à laquelle l’exécutif entend définitivement remédier.

Projets éoliens : les élus locaux restent peu audibles

Depuis Saint-Nazaire, où il inaugurait le premier parc éolien off-shore en France, Emmanuel Macron avait affirmé le 22 septembre qu’il fallait aller «deux fois plus vite» sur les projets d’énergies renouvelables (EnR). Pour rappel, durant sa campagne, le président candidat avait annoncé son intention de faire émerger 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050.

Dans la foulée de ce déplacement à Saint-Nazaire, le gouvernement avait présenté un projet de loi visant à faciliter davantage les démarches des promoteurs des parcs éoliens en mer. Si à cette occasion les sénateurs entendent renforcer les pouvoirs des élus locaux, leur tentative de faire de même sur l’éolien terrestre en 2021, notamment via la création d’un droit de veto pour les maires, s’était soldée par un échec. Cette loi dite «Climat et résilience» avait certes un droit de regard pour les maires, mais sans leur donner davantage de pouvoir sur l’issue des projets.




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