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France : après des polémiques en série, Oudéa-Castéra remplacée par Belloubet

Amélie Oudéa-Castéra a été remplacée au ministère de l'Éducation après avoir été confrontée à des polémiques à répétition depuis sa récente nomination, mais elle reste en charge des Sports et des Jeux olympiques, a annoncé le 8 février au soir la présidence française.


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Une ancienne ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a pris la relève d’Amélie Oudéa-Castéra au ministère de l’Éducation, au sein d’un gouvernement qui compte désormais 35 membres au terme du remaniement annoncé le 8 février. Amélie Oudéa-Castéra ne sera restée que 28 jours à ce ministère, un record pour un ministre de l’Éducation depuis 1958.

Affaiblie par des semaines de polémiques notamment pour avoir critiqué l’école publique dès sa prise de fonction il y a un mois, Amélie Oudéa-Castéra est ainsi rétrogradée mais reste ministre des Sports et des Jeux olympiques en cette année où la France accueille les JO d’été à Paris.

Pour justifier son remplacement express, le Premier ministre Gabriel Attal, 34 ans, a invoqué le 8 février «un trouble, un malaise», estimant que «les conditions pour pouvoir avancer pour l’école n’étaient plus réunies dans l’immédiat».

Belloubet, un gage donné à l’aile gauche de la majorité

Dans un entretien sur la chaîne de TV publique France 2, le Premier ministre a «rendu hommage» au «travail», à la «très grande rigueur» et à «l’engagement total» d’Amélie Oudéa-Castéra au ministère des Sports et des Jeux olympiques.

Son grand ministère n’aura été qu’éphémère : Nicole Belloubet, 68 ans, issue de la gauche et ministre de la Justice lors du premier quinquennat du président Emmanuel Macron, récupère les dossiers de l’École et de la Jeunesse. Un gage donné à l’aile gauche de la majorité, après la «droitisation» constatée lors de la première salve de nominations. Une ex-ministre du président conservateur Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, nommée à la Culture, en avait été la grande surprise.

En tout, 20 personnalités viennent prêter main forte aux 14 ministres nommés le 11 janvier, pour s’occuper de secteurs-clés qui étaient en souffrance, mais cinq seulement sont de nouveaux entrants.




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