L'armée israélienne a bombardé ce 9 octobre plusieurs cibles au Sud-Liban, tuant plusieurs membres du Hezbollah. Ces frappes surviennent alors que des combattants armés du Djihad islamique ont franchi la frontière libano-israélienne.
Un nouveau front est-il sur le point de s’ouvrir au nord d’Israël ? Selon le Hezbollah, trois de ses membres ont été tués ce 9 octobre dans des frappes israéliennes au Sud-Liban.
Plus tôt dans la journée, dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter), l’armée libanaise a déclaré que «des raids aériens et des frappes de l’artillerie menés par l’armée israélienne avaient visé les périphéries des villes d’Al-Dhahira et d’Aïta Ach-Chab», des localités frontalières.
Des frappes qui elles-mêmes surviennent après que l’armée israélienne a annoncé avoir neutralisé «un certain nombre d’infiltrés terroristes» qui étaient entrés sur son territoire. L’armée israélienne a ajouté que des hélicoptères de combat Apache avaient été déployés sur zone.
Le Hezbollah bientôt dans le conflit ?
Une opération d’infiltration dans laquelle le Hezbollah a nié toute implication. «Les informations sur un affrontement entre des membres de la résistance et l’ennemi israélien ou sur une quelconque infiltration sont sans fondement», a déclaré le bureau de presse du parti pro-iranien.
Une «opération à la frontière dans le sud du Liban» finalement revendiquée par la brigade Al-Qods du Djihad islamique palestinien, précisant dans son communiqué qu’elle s’inscrit «dans le cadre de la bataille du déluge d’Al-Aqsa».
Le 8 octobre, le Hezbollah a ciblé trois positions des fermes de Chebaa, une bande de terre contrôlée par Tsahal depuis la guerre des Six jours de 1967, mais restée officiellement sous souveraineté libanaise. L’armée israélienne a répliqué en bombardant plusieurs positions du mouvement chiite libanais.
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