Les États-Unis, sous la présidence Biden, auraient tenté d'assassiner le président russe, a affirmé Tucker Carlson dans une interview diffusée le 27 janvier. Celui-ci a également accusé Washington d'avoir organisé le sabotage des gazoducs Nord Stream.
L’administration Biden a tenté d’éliminer le président russe Vladimir Poutine, a affirmé Tucker Carlson lors d’un entretien avec le journaliste Matt Taibbi diffusé le 27 janvier.
«Antony Blinken a fait pression pour qu’une véritable guerre éclate, en essayant de tuer Poutine, par exemple» a lancé l’ex-présentateur vedette de la chaîne Fox News. «Ce que l’administration Biden a fait, ils ont essayé de tuer Poutine» a-t-il insisté.
Le journaliste américain a également évoqué le sabotage des gazoducs Nord Streams, reliant la Russie à l’Allemagne et passant par la mer Baltique. Selon lui, cet évènement pourrait provoquer l’effondrement l’OTAN «lorsque les gens se réveilleront de leurs illusions». «Il s’agit d’une attaque menée par une puissance de l’OTAN contre un allié, contre un autre membre de l’OTAN. C’était une attaque des États-Unis contre l’Allemagne» a insisté le journaliste américain.
«Les services spéciaux russes prennent en permanence toutes les mesures nécessaires», assure Peskov
Les déclarations de Tucker Carlson ont fait réagir à Moscou. Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré ce 28 janvier que «les services spéciaux russes prenaient en permanence toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité publique». Selon lui, ils assurent «la sécurité des personnes placées sous la protection de l’État, en premier lieu du chef de l’État».
En décembre dernier, dix mois après avoir interviewé Vladimir Poutine, Tucker Carlson s’était rendu à Moscou pour renouveler l’exercice avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. «L’idée même d’une guerre avec les États-Unis, qui serait nucléaire, nous répugne» avait déclaré le ministre russe.
Ce dernier a également rappelé qu’en décembre 2021, la Russie avait fait part de ses préoccupations en matière de sécurité aux pays occidentaux, en exigeant notamment l’engagement que l’Ukraine ne rejoindrait pas l’OTAN ou tout autre bloc militaire. Cependant, avait déclaré Lavrov, «l’Occident a totalement méprisé les intérêts russes en matière de sécurité».
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