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Les dirigeants du Hezbollah, du Jihad islamique et du Hamas se réunissent

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a reçu le chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas, Cheikh Saleh Al-Arouri et le secrétaire général du Jihad islamique, Ziad al-Nakhala. Les trois responsables ont notamment évoqué l'importance d'une coordination contre Israël.

Alors que les combats font rage à Gaza et à la frontière israélo-libanaise, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a reçu le chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas, Cheikh Saleh Al-Arouri et le secrétaire général du Jihad islamique, Ziad al-Nakhala, a rapporté le site officiel du Hezbollah Al-Manar ce 25 octobre, sans toutefois préciser le lieu ni la date du rendez-vous.

Les trois responsables ont évoqué le déroulement des opérations en cours «pour mettre fin à l’agression perfide et brutale contre nos peuples opprimés» et l’importance de se coordonner, toujours selon la même source.

La menace de l’escalade

Depuis l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre dernier en territoire israélien, Tsahal pilonne l’enclave gazaouie et envisage une opération terrestre. Les tensions sont également à leur comble à la frontière israélo-libanaise où des accrochages réguliers ont lieu entre le parti chiite libanais et l’armée israélienne, faisant 52 morts du côté libanais, dont quatre civils, et 39 combattants du Hezbollah.

Le Hezbollah libanais, le Jihad islamique et le Hamas font tous trois partie de «l’axe de la résistance» piloté par Téhéran. D’ailleurs, le chef de la diplomatie iranienne s’était entretenu avec les deux factions palestiniennes le 23 octobre dernier.

Les contacts entre ces différentes milices remontent à l’année 1992 lors de l’expulsion par Israël de centaines de Palestiniens membres du Jihad islamique et du Hamas, dont Ismaël Haniyeh, chef de ce dernier, dans le camp de Marj el-Zohour au Sud-Liban. Les relations se sont renforcées après la fermeture des bureaux de la milice gazaouie en Jordanie en 1999. Khaled Mechaal, chef du mouvement islamiste de la bande de Gaza, prit alors ses quartiers à Damas. En 2000, le mouvement gazaoui ouvrait un bureau à Beyrouth. Les différents groupuscules multiplient depuis les contacts et collaborent sous la houlette de Téhéran.

Malgré une brouille pendant «les printemps arabes», où le Hamas avait pris fait et cause pour l’opposition syrienne, les différentes milices se coordonnent régulièrement. 




Le chef de la diplomatie iranienne s’entretient avec des cadres du Hamas et du Jihad islamique


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