Le chef du Hezbollah a fixé les funérailles de Hassan Nasrallah au 23 février prochain. Le leader emblématique du parti chiite libanais avait été tué par une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre dernier.
La date a enfin été fixée. Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, a annoncé dans un discours du 2 février la tenue de «funérailles populaires» le dimanche 23 février pour l’ancien leader du parti, Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre par une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.
Ces funérailles seront également celles de Hachem Safieddine, ancien président du conseil exécutif du parti chiite et successeur pressenti de Nasrallah, dont la mort a été officialisée le 23 octobre dernier. Il avait été la cible d’une frappe aérienne massive dans la nuit du 3 au 4 octobre.
Hassan Nasrallah sera enterré «dans un terrain situé entre l’ancienne et la nouvelle route menant à l’aéroport», a révélé Naïm Qassem, tandis que Hachem Safieddine sera inhumé dans son village natal de Deir Kanoun el-Nahr, dans le caza de Tyr, au Liban-Sud.
Le Hezbollah avoue ses pertes
Le secrétaire général du Hezbollah en a profité pour aborder l’actualité libanaise et le maintien des troupes israéliennes dans les villages limitrophes. «L’État libanais a accepté de proroger le délai jusqu’au 18 février. Nous considérons que l’État est responsable de faire pression (…) pour que les violations et agressions israéliennes prennent fin», a déclaré Naïm Qassem.
«Le Hezbollah et la résistance ont patienté parce qu’ils veulent que l’État saisisse sa chance de mettre en place le cessez-le-feu. Nous savons qu’Israël viole cet accord (…) mais l’État doit assumer ses responsabilités. Nous, en tant que résistance (…) nous agirons selon notre évaluation et au moment opportun», a-t-il ajouté, comme pour signifier qu’en cas de non-retrait d’Israël à la date du 18 février, la milice chiite pourrait reprendre les hostilités.
Naïm Qassem a également répondu aux nombreuses critiques face à la «victoire» proclamée par le Hezbollah à la fin de la guerre. «Nos partisans savent qu’ils ont gagné dans certains aspects et qu’ils ont perdu dans d’autres. Nous n’avons pas parlé de victoire complète, mais d’une victoire liée à la pérennité de la résistance», a-t-il admis. «En contrepartie, il y a des pertes et des sacrifices, tels la mort du sayyed Hassan Nasrallah ou de Hachem Safieddine (…), il y a aussi de nombreux martyrs, des blessés, des prisonniers, des maisons et des villages détruits», a-t-il dit.
Trump : les États-Unis suspendent leur aide financière à l’Afrique du Sud à cause de la confiscation de terres