Les milices irakiennes ont revendiqué plusieurs attaques contre des positions israéliennes à Eilat et dans le nord de l'État hébreu. «La résistance irakienne» a mené ces opérations «en réponse aux massacres commis par l'entité usurpatrice contre les civils» au Liban et à Gaza.
Outre les affrontements à Gaza contre le Hamas, le conflit au Sud-Liban contre le Hezbollah et les opérations des Houthis en mer Rouge contre les navires commerciaux, l’État hébreu doit également faire face aux attaques des milices irakiennes.
Le 16 novembre, «la résistance irakienne» a annoncé avoir attaqué une cible vitale israélienne à «Eilat», à l’aide de drones. Dans un autre communiqué, les milices irakiennes ont annoncé avoir attaqué, une fois de plus, une cible vitale à Eilat, également à l’aide de drones.
De surcroît, «la résistance irakienne» a également attaqué une cible militaire au nord des territoires palestiniens occupés, à l’aide de drones.
Vers un départ des troupes américaines d’Irak
«La résistance irakienne» a souligné que ces opérations s’inscrivaient dans la continuité de sa démarche de résistance à l’occupation, en soutien à la Palestine et au Liban, et «en réponse aux massacres commis par l’entité usurpatrice contre les civils, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées», la poursuite de ses opérations consistant à «détruire les places-fortes ennemies à un rythme croissant».
De surcroît, Washington et Bagdad sont parvenus à un accord sur le retrait des forces de la coalition dirigée par les États-Unis en Irak, après une longue présence militaire dans le pays, selon des sources citées par des agences de presse internationales. Le plan prévoit le départ de centaines de soldats d’ici 2025.
Les troupes américaines quitteront certaines bases qu’elles occupaient depuis plus de deux décennies. Des responsables américains ont déclaré le 27 septembre aux journalistes que l’accord entraînerait une transition «en deux phases». La première a commencé en novembre et se déroulera jusqu’en septembre 2025. Dans la deuxième phase, les États-Unis continueront d’opérer jusqu’en 2026 «pour soutenir les opérations de lutte contre l’État islamique (EI) en Syrie», ont déclaré ses responsables, cités par des agences de presse, sans fournir aucun détail sur le nombre des soldats qui resteront dans le pays.
Cette annonce intervient à un moment particulièrement conflictuel au Moyen-Orient, où Israël, que les États-Unis considèrent comme leur «premier allié», intensifie ses frappes contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, deux groupes militants soutenus par l’Iran, menaçant de déclencher une guerre régionale plus vaste.
Les bases abritant des forces américaines ont été régulièrement prises pour cible par des milices soutenues par l’Iran au cours des dernières années et ces attaques se sont intensifiées à la fin de l’année dernière et au début du printemps après le déclenchement de la guerre à Gaza, il y a près d’un an. Depuis des années, les responsables irakiens appellent régulièrement au retrait des forces de la coalition. Les pourparlers officiels visant à réduire la présence américaine dans le pays durent depuis des mois.
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