La conclusion d'un accord sur la libération des otages enlevés par le mouvement palestinien Hamas lors de son attaque le 7 octobre contre Israël repose désormais sur des questions pratiques «mineures», a affirmé le 19 novembre le premier ministre qatari, sans toutefois fournir de calendrier.
«Les défis qui subsistent dans les négociations sont très mineurs (…) Ils sont plus d’ordre logistique, d’ordre pratique», a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani le 19 novembre lors d’une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.
Les négociations en vue d’un accord ont connu «des hauts et des bas au cours des dernières semaines. Je pense que je suis désormais plus confiant dans le fait que nous sommes suffisamment proches pour parvenir à un accord qui permettra à ces personnes [les otages] de rentrer chez elles en toute sécurité», a-t-il ajouté.
L’attaque du Hamas menée le 7 octobre sur le sol israélien a fait 1 200 morts, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes qui estiment qu’environ 240 personnes ont été prises en otages par le mouvement islamiste palestinien ce jour-là.
En représailles, Israël a juré d’ «anéantir» le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont depuis fait 12 300 morts, essentiellement des civils, selon le gouvernement du mouvement palestinien.
Le Qatar, qui accueille un bureau politique du Hamas, a été impliqué dans la médiation ayant permis en octobre la libération de quatre otages : une Américaine et sa fille ainsi que deux Israéliennes.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé à maintes reprises refuser tout cessez-le-feu tant que les otages n’auront pas tous été relâchés.
Le Qatar exhorte Israël et le Hamas à saisir l’offre d’un cessez-le-feu contre la libération d’otages