L'Iran et les États-Unis ont montré des signes d'ouverture depuis la récente élection de Donald Trump. Elon Musk, nommé à la tête du ministère de l’Efficacité gouvernementale, a rencontré Amir Saeid Iravani, l’ambassadeur d’Iran auprès des Nations unies, dans une démarche visant à apaiser les tensions américano-iraniennes.
Partisan d’un durcissement des sanctions à l’égard de l’Iran, Donald Trump semble vouloir imposer une pression sur Téhéran. Pourtant, le gouvernement de Massoud Pezechkian montre des signaux d’ouverture.
«Les canaux de communication entre nous et les Américains existent toujours», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, semblant contredire les rumeurs d’une hostilité grandissante entre Washington et Téhéran depuis l’élection de Donald Trump le 5 novembre.
Deux semaines avant sa victoire, le président américain affirmait lors d’une interview au podcast PBD qu’il souhaitait «voir l’Iran prospérer», qu’il ne chercherait pas le conflit ni à s’ingérer pour mettre fin au régime iranien, ajoutant que le seul problème était «qu’ils ne peuvent pas avoir d’arme nucléaire».
Elon Musk rencontre un officiel iranien
Le 11 novembre, son proche conseiller Elon Musk, nommé à la tête du ministère de l’Efficacité gouvernementale, a rencontré à New York Amir Saeid Iravani, l’ambassadeur d’Iran auprès des Nations unies, dans une démarche visant à apaiser les tensions dans les relations américano-iraniennes. Une réaction qui n’a suscité aucun commentaire de la part des deux parties mais qui aurait été qualifiée de «positive» et de «bonne nouvelle» selon des responsables iraniens cités par un article du New York Times.
Son imprévisibilité et ses tendances isolationnistes seraient perçues comme plus enclines à conclure des accords plutôt que chercher la confrontation, soulignent cinq responsables iraniens au quotidien américain, saluant ainsi la possibilité qu’une nouvelle administration Trump ouvre la voie à un «accord durable avec les États-Unis». L’ambassadeur iranien aurait ainsi plaidé auprès d’Elon Musk pour que Washington lève certaines sanctions imposées par le Trésor et implante certaines de ses entreprises à Téhéran.
En visite le 13 novembre à Téhéran, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a déploré «une dynamique de situation désespérée avec l’Iran que nous voulons dépasser». Il avait considéré en septembre que le retrait de Donald Trump de l’accord sur le programme nucléaire avait accéléré sa prolifération. Le 14 novembre, dans un message publié sur X (ex-Twitter), Abbas Araghchi a affirmé être ouvert à la «coopération et (au) dialogue» pour une résolution pacifique du dossier.
La Guadeloupe déclare une épidémie de dengue