Lors d'un déplacement à la frontière libanaise le 3 novembre, le Premier ministre israélienne a réaffirmé les objectifs de Tsahal. Benjamin Netanyahou a martelé qu'il voulait repousser le Hezbollah jusqu'au fleuve Litani, empêcher son réarmement via la Syrie et répondre contre toutes les opérations du parti chiite.
Le Premier ministre israélien s’est déplacé le 3 novembre à la frontière israélo-libanaise afin de rendre visite aux différentes divisions mobilisées sur le théâtre libanais. Visite qui survient un peu plus d’un mois après l’annonce par Tsahal du lancement d’opérations «limitées, localisées et ciblées» contre des cibles du Hezbollah au Sud-Liban.
Muni d’un gilet pare-balles et s’adressant aux caméras, Benjamin Netanyahou a martelé «avec ou sans accord, la clé du retour de nos résidents dans le nord en toute sécurité est de repousser le Hezbollah au-delà du Litani, de frapper toute tentative de réarmement et de répondre vigoureusement à toute action contre nous».
Selon un communiqué de son bureau, le Premier ministre israélien était en compagnie du chef du commandement du Nord, le général de division Ori Gordin. Benjamin Netanyahou a également rencontré les commandants de réserve de la Brigade NAHAL Nord.
Empêcher le réapprovisionnement du Hezbollah par la Syrie
Lors de sa visite, le chef du Likoud a déclaré «d’ici, on peut voir et entendre la nouvelle réalité: des avions au-dessus de nos têtes et nos combattants héroïques au sol, au-delà de la frontière, éliminant tout le réseau terroriste souterrain que le Hezbollah a mis en place», tout en affirmant que le parti chiite prévoyait d’«attaquer la Galilée» et de «perpétrer un massacre encore plus grand que celui qui a eu lieu à Gaza».
«Nous frappons toutes les régions du Liban», a-t-il également martelé, précisant qu’il fallait «frapper toute tentative de réarmement» et «couper le pipeline du Hezbollah qui passe par l’Iran et la Syrie». Le Premier ministre israélien a également loué le courage des réservistes dépêchés sur le front nord, mettant en avant «leur état de préparation et leur esprit combatif».
Depuis le 23 septembre, l’armée israélienne bombarde sans relâche les infrastructures militaires du Hezbollah aux quatre coins du pays du Cèdre, infligeant de lourds dégâts et causant d’innombrables pertes civiles. Tsahal a également lancé des incursions au sud du pays du Liban. Malgré la destruction de tunnels souterrains et de caches d’armes du parti chiite, l’armée israélienne peine à prendre pied dans le Sud-Liban, comme l’a souligné RFI ce 4 novembre.
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