France

Nouvelle journée de mobilisation dans toute la France contre la réforme des retraites (EN CONTINU)

Une nouvelle grande journée d'action, la quatrième, est organisée dans tout le pays contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement. La mobilisation devrait encore être massive alors que le gouvernement semble vouloir ignorer la rue.


Mise à jour automatique

  • samedi 11 février

    11h59 CET

    Le cortège toulousain s’est élancé avec des membres des Gilets jaunes à sa tête.

  • 11h57 CET

    D’après la CGT 06, citée par une journaliste de Nice-Matin, 2 000 à 3 000 personnes ont manifesté à Cannes.

  • 11h51 CET

    Selon un journaliste du Berry républicain, entre 550 et 600 personnes ont défilé à Saint-Amand-Montrond (Cher).

  • 11h44 CET

    A Nice, le cortège s’est élancé, selon France Bleu Azur.

  • 11h33 CET

    Selon un journaliste de RCF, le cortège est «long et massif» à Nice.

  • 11h30 CET

    A Dieppe (Seine-Maritime), le cortège se rassemble, d’après des images du député communiste Sébastien Jumel.

  • 11h16 CET

    «Ça s’annonce énorme ! La France des villes et des champs se lève, unie, pleine de vie et de justice contre la réforme Macron. Aujourd’hui sera la plus grande manif des 40 dernières années ! […] On va gagner !», a expliqué sur Twitter le député du Nord et secrétaire national du PCF Fabien Roussel.

  • 11h16 CET

    D’après l’édition locale du Télégramme basée à Quimperlé (Finistère), un cortège «dense» a défilé dans la ville.

  • 11h12 CET

    Selon Le Télégramme, des milliers de personnes sont réunies à Saint-Brieuc (Côtes d’Armor).

  • 11h12 CET

    Selon La Dépêche du Lot, environ 2 000 personnes se sont rassemblées à Cahors.

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Les opposants à la réforme des retraites voulue par le gouvernement ne désarment pas. Alors que l’examen du texte, décrié par une large majorité de Français, mais également par les syndicats et une grande partie de l’opposition, est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, une nouvelle journée de mobilisation est organisée ce 11 février dans toute la France.

Pour cette quatrième journée d’action contre la réforme, une source policière citée par l’AFP estime que la participation sera comprise entre 600 000 et 800 000 personnes dans tout le pays, dont 90 000 à 120 000 à Paris, où le défilé s’élancera à 13h de la place de la République à celle de la Nation.

Des cortèges sont également prévus dans de nombreuses autres villes comme Marseille, Lyon, Lille, Strasbourg, Rouen, Toulouse, Perpignan, Nice, Valenciennes, Nantes, Bastia ou encore Rennes.

Une première journée de mobilisation le samedi

C’est la première fois depuis le début du mouvement de contestation que les syndicats organisent une manifestation un samedi. Un choix qui n’est pas sans rappeler le mode d’action du mouvement des Gilets jaunes.

Dépasser le million de manifestants ça serait un beau succès

«L’occasion pour un certain nombre de salariés qui ne pourraient pas se mobiliser en semaine [de pouvoir le faire]», a expliqué le 11 février dans la matinée Marie Buisson, secrétaire générale de la CGT éducation, sur RMC. «Trois journées de grève, c’est trois journées de salaire en moins», a-t-elle ajouté.

La veille sur Franceinfo, Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT, avait mis en lumière un «rendez-vous extrêmement important», selon lui. «Dépasser le million de manifestants ça serait un beau succès», avait-il encore fait valoir.

Les trois premières journées de mobilisation avaient rassemblé entre 2 et 2,5 millions de personnes selon les syndicats. Les autorités avaient elles annoncé entre 757 000 et 1,27 millions de manifestants. Pour cette nouvelle journée d’action, 10 000 membres des forces de l’ordre seront déployées sur tout le territoire national, dont 4 500 à Paris.

Le gouvernement n’aura pas d’«états d’âme», selon Borne

Mais face à ces manifestations d’ampleur, le gouvernement semble faire la sourde oreille, ayant encore réitéré dans la semaine son souhait de conserver la principale mesure décriée par les syndicats : le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.

Le 10 février, dans une interview accordée au Parisien, le Premier ministre Elisabeth Borne avait été clair : «Je ne suis pas là pour avoir des états d’âme.» De son côté, un député anonyme de la majorité, cité par l’AFP, avait expliqué que «cette bataille ne se joue pas dans la rue, elle se joue au Parlement».

Des sorties médiatiques qui n’ont pas été du goût des syndicats. Sur Franceinfo le 10 février, Laurent Berger a en retour critiqué un certain «mépris» de la part de l’exécutif. «On a les mobilisations les plus fortes depuis le début des années 1990 […] et on a le sentiment y compris parfois dans les interviews […] des membres du gouvernement que tout ça n’existe pas», avait-il fait savoir.


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Même son de cloche à la CGT. Le secrétaire générale de l’organisation syndicale, Philippe Martinez, interrogé le 10 février sur Europe 1, avait regretté des «petites phrases […] du président de la République» alors que «des millions de personnes sont dans la rue». «Forcément on se dit qu’il va falloir réfléchir à faire autre chose», avait-il encore prévenu.

En déplacement à Bruxelles pour un sommet européen, Emmanuel Macron s’était exprimé le 9 février sur le sujet, expliquant souhaiter «d’abord que le travail puisse se poursuivre au Parlement» et invitant les syndicats à organiser des manifestations «dans le calme» et sans «bloquer la vie du reste du pays».

Même le président Les Républicains de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, dont une partie des députés compte voter le texte, a mis en garde le 11 février sur France Inter contre un «divorce encore plus prononcé, encore plus inquiétant, entre les Français et ceux qui nous gouvernent» si l’exécutif se bornait à ne pas écouter les Français, qui rejettent massivement la réforme.

De nouvelles journées de mobilisation sont prévues le 16 février et le 7 mars et les syndicats présenteront leur plan de bataille pour faire plier le gouvernement lors d’une conférence de presse organisée ce 11 février.




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