À la faveur du retrait du président roumain le 20 juin, le néerlandais Mark Rutte se retrouve seul en lice pour briguer le secrétariat général de l’OTAN. La nomination du prochain représentant du bloc militaire occidental doit être officialisée en juillet, lors du sommet de l'Alliance à Washington.
C’est la fin d’un feuilleton sans suspense pour la direction de l’OTAN. Sauf retournement de situation, l’actuel Premier ministre néerlandais Mark Rutte va prendre la succession de Jens Stoltenberg, dont le mandat de secrétaire général s’achève le 1er octobre.
A single common goal: to bring a just and lasting peace for Ukraine a step closer. That’s why I was in Luzern this weekend at the summit on peace for Ukraine along with representatives of nearly 100 countries.
Our discussions focused specifically on the following topics:
➡️… pic.twitter.com/x73plS4nJw
— Mark Rutte (@MinPres) June 16, 2024
Son unique adversaire à la succession de l’ex-Premier ministre norvégien était le président roumain Klaus Iohannis. Âgé de 65 ans, le chef d’État a informé ce 20 juin les pays de l’Alliance qu’il renonçait à sa candidature. Soutenu par le seul Premier ministre hongrois Viktor Orban, Klaus Iohannis avait vu Budapest se rallier le 18 juin à Mark Rutte.
Fervent soutien de Kiev, Mark Rutte a notamment figuré en première ligne, aux côtés de son homologue britannique Rishi Sunak, dans la création d’une «coalition internationale» visant à fournir aux forces ukrainiennes des avions de combat F-16. Des appareils de facture américaine, dont La Haye a promis à Kiev 24 des 42 exemplaires dont les Pays-Bas disposent.
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