La banlieue de la capitale syrienne a été prise pour cible par l'aviation israélienne dans la nuit du 10 au 11 décembre. D'après l'agence Sana, les frappes n'ont occasionné que des «dégâts matériels limités». Le Hezbollah a indiqué avoir perdu deux combattants, sans préciser le lieu ni la date.
Dans la nuit du 10 au 11 décembre, l’aviation israélienne a ciblé plusieurs localités dans la banlieue de Damas.
L’agence syrienne Sana a rapporté ce 11 décembre que les défenses anti-aériennes avaient repoussé une «agression israélienne aux missiles contre un nombre de points dans les environs de Damas», citant une source militaire qui indique qu’un certain nombre de projectiles ont été abattus. Sana n’a pas fait état de victimes.
Le Hezbollah une nouvelle fois visé
Le Hezbollah a quant à lui publié des communiqués annonçant la mort de deux de ses combattants, sans préciser où ni quand. Mais une source proche du Hezbollah a indiqué à l’AFP sous couvert d’anonymat qu’ils avaient été tués en Syrie.
L’armée israélienne n’a pas voulu réagir. Israël commente rarement ses opérations en Syrie voisine mais dit vouloir empêcher l’Iran, son ennemi juré, de s’implanter à ses portes par le biais notamment de ses alliés, comme le Hezbollah.
Le controversé Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), organisation d’opposition basée à Londres, a quant à lui affirmé que les frappes de Tsahal auraient fait quatre morts, dont deux combattants du Hezbollah. Les frappes israéliennes auraient ciblé «des positions à Al-Sayidah Zeinab et l’aéroport international de Damas, où se trouvent les fermes et le quartier général militaire» du Hezbollah.
Toujours selon l’OSDH, il s’agirait de la 63e frappe israélienne sur le territoire syrien depuis le début de l’année 2023.
Le 9 décembre, le Hezbollah avait déjà procédé aux funérailles de trois combattants de la milice, morts dans un raid israélien dans le sud de la Syrie.
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