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Tensions à l’Assemblée autour du vote du budget

Tensions à l’Assemblée autour du vote du budget

Alors que les oppositions fourbissent leurs armes en vue du vote du budget, la présidente de l’Assemblée a rappelé à l’ordre l’exécutif le 21 octobre, l’accusant de ne pas respecter les droits du Parlement.

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« Je demande au gouvernement de veiller à ce que les droits du Parlement soient davantage respectés ». Lundi 21 octobre la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a égratigné ses camarades du parti Renaissance devenus ministres, les accusant de « lenteur » dans la remise des documents relatifs au budget.

La présidente a ainsi rappelé que ces documents devaient être envoyés le 15 octobre, ce qui n’a pas été fait. Elle affirmait en outre avoir dû « s’impliquer personnellement […] pour que ce débat soit maintenu », regrettant que les éléments ne soient parvenus que le 20 octobre.

A cet agacement de la présidente de l’Assemblée s’ajoutent des accrochages sur le budget, notamment entre La France Insoumise et le gouvernement.

« Boucherie fiscale », « budget Frankenstein », Éric Coquerel répond au gouvernement

Lundi 21 octobre, le président de la commission des finances, Éric Coquerel a fustigé les critiques de la majorité présidentielle en dénonçant les députés macronistes qui, selon lui, s’opposent à la « pérennisation d’un dispositif qui doit permettre aux 24 300 foyers les plus riches […] de payer 20 % d’impôts sur le revenu ». Durant 10 minutes, à la tribune, le député Insoumis a fait valoir les dividendes des grandes entreprises et le poids des plus grandes fortunes qui a, selon lui « augmenté de 1 000 milliards d’euros en 20 ans », répondant au ministre de l’Economie Antoine Armand qui avait parlé d’«enfer fiscal» et expliquant que cette mesure ne visait que «les gros héritages».

Le 19 octobre, en commission des finances, le député Renaissance David Amiel avait évoqué un « carnaval fiscal » et une « boucherie fiscale », avant d’affirmer que le niveau d’impôt est trois fois supérieur à 1981 « en part de PIB ». 

Dans cette bataille budgétaire, le président de la Commission des finances Éric Coquerel se dit « confiant ». Mardi 22 octobre il a affirmé en conférence de presse à l’Assemblée que les oppositions étaient en mesure de « battre ce budget » ou de « voter un budget totalement transformé ».

Les débats sur le budget se prolongeront pendant encore plusieurs semaines. Le vote solennel de la première partie du budget doit avoir lieu le 29 octobre et le vote final le 19 novembre, à moins que le gouvernement ne passe par le mécanisme du 49.3 et évite ce vote.

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